Un égyptologue de renommée mondiale, Miroslav Bárta, directeur de l’Institut tchèque d’égyptologie de l’université de Prague, a énoncé une liste de sept facteurs qui peuvent transformer ou détruire une civilisation. En attendant de trouver un résumé de son article sur Radio Prague International, la voici.
- Une administration exacerbée.
- L’endettement de l’État.
- Un fonctionnement lié à un système trop complexe.
- La légitimité ou l’illégitimité des élites.
- La gestion des ressources.
- La baisse du niveau de l’éducation.
- Les changements climatiques.
Les six premiers facteurs sont internes et le septième est externe.
Le site du film Civilization donne une liste équivalente si on y réfléchit (en anglais), en précisant que des preuves scientifiques montrent que les civilisations ne se développent ni ne s’éteignent par hasard :
- La croissance de la bureaucratie (the growth of bureaucracy)
- L’importance des élites (importance of elites)
- Le rôle du contrat social
- Le principe des ressources disponibles
- Le progrès technologique obtenu (the attained technological progress)
- La capacité d’adaptation à un environnement changeant
- La capacité à répondre à des évènements extérieures comme les catastrophes naturelles
La chute d’une civilisation n’est pas inéluctable : Miroslav Bárta pense que grâce à un mélange de connaissances issues de domaines différents (comme l’archéologie, la sociologie, les sciences naturelles et l’économie), nous pouvons trouver des solutions innovantes.
Autres liens :
– en anglais, l’aguiche de Civilisation. Les bonnes nouvelles de la fin du monde ;
– en anglais, un pdf sur Pourquoi s’intéresser à la chute des civilisations.