C’est l’histoire de quelqu’un qui est tellement compétitif, qui veut tellement gagner, qu’il n’ose pas se lancer dans la compétition, de peur de ne pas être le premier… Et ne pas être premier ne fait pas de sens, donc il reste sans mouvement, coincé avec son fort projet de compétitif…
Alors comment penser une telle situation ?…
Son projet de compétitif est-il une fin ?… Et il n’ose pas se le donner comme moyen ?… Faudrait-il, suffirait-il qu’il soit un peu recordman, qu’il mette un projet de recordman comme moyen ?…
S’assurer l’échec, c’est déjà être maître de son échec… c’est affirmer son pouvoir créateur tout en se détruisant. Quand j’échoue, au moins ai-je ce pouvoir de décision qui m’est refusé dans le succès.
Comment sortir d’une telle situation ?
On peut demander quels moyens ingénieux la personne met en place pour toujours échouer. Si le domaine de réussite est l’échec, interrogeons-le sur ce domaine de réussite.
On peut proposer une compétition dont on est sûr qu’il sortira vainqueur.
On peut à l’opposé lui proposer de devenir champion du monde. Car à trop se comparer aux autres, on peut comprendre que c’est une voie sans fin, les autres étant très nombreux.