On peut croire que pour faire du sport, nous n’avons pas besoin de support de pensée (d’évocations).
Il est tout à fait possible que lorsque vous exécutiez un revers au tennis par exemple, vous n’ayez pas de pensée.
Que ce geste se fasse automatiquement, sans que vous ayez BESOIN d’y penser, de le penser.
MAIS lorsque vous étiez en train de l’apprendre, vous aviez bien des supports de pensée : soit des images, des films, des choses vues mentalement, soit des paroles, des sons, des choses entendues.
Pour ne plus avoir à y penser, nous devons penser beaucoup.
Pour que quelque chose devienne automatique, il faut passer d’abord beaucoup de temps dessus à le penser.
Exemple : la lecture. Au primaire, vous vous arrêtiez sur chaque lettre avant de pouvoir lire un mot.
Maintenant, vous ne le faites plus.
SAUF pour les mots difficiles (ou certains mots étrangers qui ne vous sont pas encore familiers).
DONC, en cas de difficulté, vous appelez bien votre pensée à la rescousse 😉
Conséquence : si vous voulez que quelque chose devienne automatique, il faut le travailler consciemment en accompagnant sa pensée pendant un bon moment.
Très belle application avec le dernier cours de tai chi que tu as donné. Les explications et démonstrations sur l’équilibre, sur les parties du corps qui travaille, sur ce qui se cache derrière chaque mouvement m’ont été d’une grande aide pour mémoriser les gestes. Merci pour ce cours !