[suite de l’article Mémoriser : se préparer à la rencontre ]
Un point important : c’est la personne qui mémorise qui choisit elle-même sa façon (de mémoriser – tant que ça marche…).
En clair, si la personne utilise des symboles pour mémoriser, ce doit être ses symboles, ceux qu’elle a choisis.
Nous pouvons l’accompagner dans ses choix afin de les rendre cohérents :
– à la fois avec la personne elle-même et
– à la fois cohérent avec l’objet/l’objectif que le symbole représente.
(c’est la double allégeance à soi et à l’objet du geste de compréhension)
Dans son cours de SVT, pour indiquer s’il s’agit du niveau macroscopique, cellulaire ou humain, Sanzio avait choisi des symboles plutôt que des couleurs ou des lettres.
Il faut que ces symboles soient traçables rapidement et reconnaissables aisément.
La question était donc : « Et ça tu peux le dessiner rapidement sur ta copie pendant ton cours ? Tu peux le tracer facilement ? ». Et l’autre : « Et quand tu vas le relire, tu vas le reconnaître de suite ou bien il faudra du temps ?…. ».
Et aussi : « Est-ce que ce symbole peut te faire penser à autre chose que ce que tu veux penser ?… » avec « Tu peux t’aider de ce que tu sais et de ce qu’il y a dans ton cours pour choisir quelque choses d’approprié. ».
Il y eut donc quelques essais.
Au final, Sanzio a adopté des symboles simples.
Pour le niveau moléculaire : une molécule d’ADN représentée par deux S croisés.
Pour le niveau cellulaire : une patate avec un rond au milieu pour représenter une cellule.
Pour le niveau macroscopique : un bonhomme ou selon les cours le schéma de l’organe concerné (poumons, foie, etc.).
En un ou deux coups de crayon, le symbole peut être tracé, dans la marge par exemple.
Bien sûr, cela donne une grille de lecture du cours, et offre aussi la possibilité d’aller voir le professeur et lui demander si ce que l’on a fait est bien exact.
Il y a donc bien plus dans le travail de mémorisation qu’apprendre sa leçon « par cœur »…