Une origine des désinences

Pour les férus de langues, de sens, ou ceux qui les enseignent, voici une origine des désinences dont on peut se servir pour ceux qui souhaitent savoir « d’où ça vient ? » et « à quoi ça servait ? ».C’est une citation Jean Faucounau, dans son article « Le prétendu mystère de la langue étrusque », publié dans la revue Kadath n°90, 1998, p.38 :«Pour exprimer que « l’homme mangea le loup », le lycien a recours à deux particules. Il marque le mot « loup » avec la particule emphatique (qu’il est commode de rendre par un point d’exclamation dans les traductions mot à mot) et accole au verbe (généralement, mais pas toujours) la particule correspondant à l’action accomplie. Ainsi, « loup !, homme, manger, action accomplie » signifie que c’est l’homme qui mangea le loup et non l’inverse.Quelle est la « particule emphatique » ? Le lecteur l’aura peut-être deviné : c’est la particule -m(e)-, utilisée aussi pour exprimer la première personne je/moi, ce qui fait apparaître le lien jusque-là caché entre le -m de l’accusatif lupum du latin et le français moi… ou l’étrusque mi de sens identique. Car les particules du lycien ne sont que les ancêtres des désinences de l’indo-européen

. La différence est qu’elles n’ont pas encore acquis de valeur grammaticale, mais expriment simplement l’appartenance, l’action simple ou accomplie, le fait que le sujet soit concernée par l’action, etc.»

Sur un sujet connexe :

http://www.rava-reny.com/Auteur_Rava-Reny/Les_accords_a_quoi_ca_sert.pdf

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http://www.gestionmentale.org/jeunes.htm

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