Il y a quatre vertus cardinales : tempérance, justice, prudence, force (la liste vient de Platon).
Il y a quatre portes ou paramètres.
Comme ce sont tous deux des tétralogies, quels liens existent-ils entre eux ?
Nous désirons quelque chose mais l’évocation de la situation concrète (P1) nous fait réaliser que ce désir est irréalisable, nous le tempérons : c’est la tempérance.
Nous désirons quelque chose mais l’évocation des conventions ou des règles (P2) nous fait réaliser que ce n’est pas le lieu, le moment ou les circonstances, il est juste d’attendre : c’est la justice.
Nous désirons quelque chose mais nous établissons des liens logiques (P3) qui nous invitent à ne pas réaliser ce désir : c’est la prudence.
Nous désirons reproduire un vieux désir, mais nous établissons des liens inédits (P4) qui nous invitent à briser ce vieux désir : c’est la force.
Nous avons donc une équivalence :
P1 : tempérance
P2 : justice
P3 : prudence
P4 : force
Nous pouvons même éclairer les symboles des vertus cardinales, symboles utilisé dans l’art, comme l’architecture.
P1 : la concrétitude est le reflet du réel, donc ce sera un miroir.
P2 : la convention, la loi sera représenté soit par une balance, soit par une épée.
P3 : les liens logiques sont symbolisés par deux récipients avec de l’eau passant de l’un à l’autre : on retrouve état initial, état final et transformation, inclusion (de l’eau dans le récipient), intersection (l’eau se transvasant), exclusion (tout dans un vase et rien dans l’autre), similitude et différence entre les deux récipients.
P4 : les liens inédits sont symbolisés par un lion, une démonstration de force (soulève une colonne), une armure, une couronne…