Enfants adoptés et gestion mentale

Voici quelques idées sur un sujet sensible.

C’est déjà un compte-rendu de pratique, avec des pistes : d’autres collègues en gestion mentale partagent ce point de vue.

Je suis parti d’un constat : l’accompagnement habituel gestion mentale que je propose n’est pas efficace avec les enfants adoptés. Que faire ?

Un enfant adopté en échec scolaire ne peut prendre le risque d’affirmer SA gestion mentale.

Il a déjà été rejeté une fois par ses parents biologiques.

Il peut très bien raconter en entretien comment il fait mentalement, même très finement (prenez des notes de ce qu’il dit, c’est très précis !).

Ce n’est donc pas une difficulté à contacter ses évocations ou son intériorité.

C’est une difficulté à se servir de sa façon à lui de penser.

Comment peut-on faire dans ce cas ?…

La solution que j’ai choisie et qui marche est la suivante.

On travaille avec lui ET les parents adoptifs en même temps afin que sa différence cognitive soit parlée devant les parents adoptifs et acceptée.

Bien sûr il ne s’agit pas ici de « oui, mon fils, ma fille est différent », il s’agit d’un travail en gestion mentale d’acceptation de la différence cognitive. Comme celui que nous vivons lors de la formation initiale ou d’un entretien familial. Sauf que là c’est vital !

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