L’école à 3 ans : une fausse bonne idée ?…

Lu dans un journal gratuit (Direct Matin du 16/01/2013, repris sur la chaîne Direct8) : « L’Éducation nationale veut augmenter le nombre d’enfants de moins de 3 ans scolarisés. Un moyen de lutter contre l’échec scolaire. »
Dans le même article, la France mauvaise élève où on nous rappelle qu’elle est

– en lecture, au-dessus de la moyenne internationale mais en-dessous la moyenne européenne  ;

– en maths, au 22ème rang mondial sur 65 (classement PISA 2009) derrière la Finlande ;

– en sciences, au 27ème rang mondial sur 65 derrière la Finlande.

Une fois de plus, c’est en proposant un peu plus de la même chose (l’école habituelle où on ignore tout de l’évocation) que l’on espère que ça irait mieux.

Et si nous essayions de faire autrement ?…

S’il s’agit bien de lutter contre l’échec scolaire (car s’il s’agit de proposer des crèches déguisées aux parents il s’agit alors d’un autre problème) d’autres pistes pourraient être suivies.

En Finlande justement, on apprend aux enfants à prendre des notes par écrit, certes, mais aussi en dessinant

Et si nous utilisions nous aussi tous les niveaux de l’échelle de compréhension ?…

Si nous apprenions aux enfants l’importance du dessin ou de la peinture dans l’apprentissage, de la manipulation des objets, du passage par le corps (en tant qu’acteur, spectateur et metteur en scène), et comment passer de l’un à l’autre pour développer l’évocation et la pensée ?…

Au tournant des années 1980, Antoine de La Garanderie pilota un projet éducatif. Résultat : oui, la gestion mentale était efficace pour les élèves. Les conclusions, validées par l’Éducation nationale, dorment quelque part.

Une façon d’enterrer les choses a toujours été de dire : oui, c’est très intéressant, maintenant laissez-nous travailler…

Depuis trente ans, la gestion mentale s’est enrichi d’apports théoriques et pratiques, de nouveaux protocoles, d’une vaste expérience. Même si les formateurs qui ont suivi cette évolution sont peu nombreux, il en existe quelques uns.

Je n’ose pas imaginer ce que cela pourrait donner si on faisait appel à eux pour une expérimentation sur le terrain…

Une école où les enfants seraient heureux d’apprendre ?…

(ah oui, on a essayé un prototype lors du stage jeunes à Bordeaux, ça marche ! 😉  sans compter les enseignants isolés qui s’y essaient avec succès… )

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