C’est dans les actes du colloque de Tsukuba que j’ai rencontré le terme de makyo-zen et de « maladie du zen », zen-byo.
Sur ce colloque, une bonne page : http://www.espace-sciences.org/archives/science/19822.html
Yujiro Ikemi parle du makyo, « une irruption brutale du matériau inconscient qui peut aboutir à des réactions risquées ».
Sur le même sujet, j’ai trouvé également :
« On peut vouloir méditer pour de nombreuses mauvaises raisons qui provoqueront des détournements du processus méditatif à leur profit.
Jean-Pierre Schnetzler, page 76 de Méditation et psychothérapie
Un sujet timide, introverti, cultivera solitairement un moi soigneusement protégé d’autrui.
Un autre, idéaliste, au surmoi rigide, y trouvera une occasion d’écraser ses désirs et de s’imposer, avec encore meilleure conscience, un ascétisme farouche.
Un sujet narcissique s’épanouira dans la culture grandiose de ses qualités et développera une arrogance caractérielle égocentrique, difficilement supportable pour ses voisins.
Cette forme de “maladie du zen” n’est pas rare, d’où la nécessité d’un maître vigilant. »
La pratique à haute dose de l’introspection comporte donc un risque. Pourquoi la pratique de la gestion mentale en serait exempte ? (surtout quand on connaît bien ses formateurs…)