De l’habitude à la complaisance

« On s’habitue à voir faire le mal, à le laisser passer ; on commence par l’approuver, on finit par le commettre. À la longue, l’âme, sans cesse maculée par de honteuses et continuelles transactions, s’amoindrit, le ressort des pensées nobles se rouille, les gonds de la banalité s’usent et tournent d’eux-mêmes. »

Balzac (1838), Splendeurs et misères des courtisanes, Le livre de poche 2008, pp.43-44

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