Matka

Matka, Mère, de Mikuláš Galanda
Par sa recherche d’une expression simple, que rehausse son cadre doré, ce tableau est parfois rangé dans le cubisme…

Un peu d’histoire

La Tchécoslovaquie regroupait notamment Tchèques, Slovaques et Ruthènes, suite à l’accord entre  leurs représentants respectifs Masaryk, Stefanik et Zatkovich. L’exposition sur la première république tchécoslovaque, 1918 – 1938, présente ainsi des œuvres de peintres slovaques comme Mikuláš Galanda (1895 – 1938).

Repérage noématique
La gestion mentale, et la noématique, sont redevables aux artistes contemporains de l’émergence ou la précision de concepts, comme la distinction entre P1 et P2 grâce à René Magritte avec La trahison des images.

Que raconte Galanda dans sa production graphique ?
Il comprend et explique depuis le début des années 1930 que

« la peinture peut être à la fois la création d’un monde de nouvelles réalités émotionnelles et l’analyse rationnelle de la réalité du monde réel »

(traduction personnelle de la phrase du critique d’art Jan Abelovský exprimant la pensée de Mikuláš Galanda).

Cette peinture, Matka (Mère), crée ainsi un monde où nous pouvons ressentir réellement une émotion maternelle. Cela grâce à l’analyse rationnelle du réel qui permet à l’artiste d’utiliser des formes simples et un nombre limité de couleurs.

Ah oui, dans la citation parle de « réalité du monde réel » (reality sveta skutočného). Mais la réalité du réel, c’est le P1 ! Ou la concrétude ou la concrétitude de La Garanderie. 😉 (cf. en formation les P1, P2, P3, P4 comme aspects du réel)
Comme je vous le disais, les artistes cherchent la noématique sans en être toujours conscients.

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