Question : ma fille en cinquième trouve que je la colle en demandant à voir les devoirs à faire et à faire réciter les leçons.
Réponse : voici des généralités.
Une question clé dans l’accompagnement est « De quoi aurais-tu besoin ? ».
Exemple : je te colle trop, OK, de quoi aurais-tu besoin ? Et vous pouvez dire aussi ce dont VOUS avez besoin. Ensuite on négocie… Avec une période d’essai et un point pour voir si on continue ou on revient comme avant.
L’enfant a besoin de faire tout seul, le parent a besoin d’être rassuré. Comment concilier les deux ?… À chacun de voir.
Au lieu de regarder l’agenda pour pointer les devoirs, on peut PAR EXEMPLE (car il y a plein de possibilités) demander qu’elle vous donne de tête les devoirs à faire, et pas seulement le numéro de l’exercice mais ce qu’il contient.
Exemple : pas « en maths, l’exercice 12 p.65 » mais « en maths, l’exercice 12 sur la symétrie centrale », et c’est un minimum. Le mieux serait d’arriver à dire pour chaque exercice ce que l’on donne et ce que l’on cherche.
Pour les leçons, au lieu de faire réciter la leçon en entier, on peut faire trois questions « au hasard » qui pourraient tomber en contrôle : pour ça utiliser quand c’est trouvable le programme avec les savoir-faire exigibles.
Si l’enfant ne sait pas répondre, un gage : soit on récite toute la leçon, soit on rajoute deux questions à chaque fois…
Le travail de l’élève est aussi de mémoriser c’est-à-dire d’anticiper l’avenir, d’imaginer les questions possibles et leurs réponses.
Attention, la récitation de la leçon correspond seulement à la première phase de la mémorisation (qui en contient quatre), « fabriquer un souvenir ». Il faut aussi « donner un avenir à ce souvenir » (phase 2).
Enfin, faire réciter à l’identique fait travailler la mémorisation : reste à tester aussi la compréhension : http://www.gestionmentale.org/articles_en_ligne/04-Memoriser_comprendre_tragedie_cornelienne.pdf
Bon courage et bonne pratique !