Paramètres (concept GM) : applications

APPLICATIONS ET CONSÉQUENCES DU CONCEPT GM « PARAMÈTRES »
• Diversifier la perception en balayant les entrées (1, 2, 3 et 4)
On propose diverses entrées perceptives afin de solliciter tous les paramètres.

Concept GM lié : paramètres.
Outils liés : varier la perception.
Résumé : L’enseignant fournit une perception évocable. L’évocation se décline en 4 paramètres (concret, conventionnel, logique, inédit). La perception se balaie en 4 entrées.
Balayer les entrées = présenter une notion de façon concrète, conventionnelle, logique et inédite.

Entrée 1 : du concret, donc quelque chose que l’on peut toucher, sentir, goûter (éventuellement), regarder, écouter. (multimodalité sensorielle)
Les choses, les êtres, les circonstances.
Les objets, naturels ou fabriqués.
Les évènements.
Le vécu, la vie quotidienne…

Entrée 2 : du conventionnel (certains disent littéral).
Un mot, une lettre, un nombre, un chiffre, un dessin, un symbole, un signe, le par cœur simple (définition simple)…
On a quitté la tridimensionnalité.

Entrée 3 : du lien logique. Schémas, plans, organigrammes, graphiques, structures, algorithmes, liens de causalité, démarche inductive (de l’exemple à la loi) ou déductive (de la loi à l’exemple), analyse, synthèse, argumentation, articulation logique…
Donner un exemple et un contre-exemple (ou un exemple oui et un exemple non), c’est aller dans le sens d’un lien logique d’analogie (similitude / différence). Cela travaille dans le même sens que la définition opératoire d’un concept.

Entrée 4 : du lien inédit (certains disent original ou aussi libre) :
métaphore, fiction, fantaisie, poétique, mythe, conte, légende, histoire, figure de rhétorique…
Une entrée en 4 peut être sérieuse, comme cette dénomination d’un théorème mathématique : le « théorème des gendarmes ».
Quand Laurent, professeur d’anglais, propose à ses élèves le « Syndicat Autonome des Vieux Croutons » pour SAVC (sujet, auxiliaire, verbe, complément), il propose une entrée en 4.

En combinant ces 4 entrées avec une perception vue (pour les yeux de l’élève) et une perception entendue (pour les oreilles de l’élève), cela donne 8 façons de présenter un concept.

Comment s’en servir en cours ?
En préparation du cours : chercher à balayer chacune des entrées.
Parfois, on ne trouve pas.
Nous pouvons solliciter les élèves : dans nos classes, il y a souvent :
– des spécialistes de l’entrée en 1 : des élèves toujours à l’aise pour trouver une situation concrète incarnant la notion abordée ;
– des spécialistes de l’entrée en 2 : des élèves champions de la convention, des définitions ;
– des spécialistes de l’entrée en 3 : des élèves rapides pour trouver un lien logique avec la notion présentée ;
– des spécialistes de l’entrée en 4 : des élèves brillants dans leur faculté à exprimer l’originalité de la notion travaillée.
Aussi nous pouvons apprendre de nos élèves : notons alors les éclairages apportés, ils nous serviront pour les autres classes.

Comment s’en servir en accompagnement ?
A. De la même façon qu’en cours : en cherchant à balayer chacune des entrées.

B. En demandant à l’élève quelle est son entrée préférée : « Avec quelle présentation es-tu le plus à l’aise ? Quand c’est du concret, quand c’est une définition, quand c’est de la logique, quand c’est original ?…»

C. En repérant ce qui marche le mieux avec l’élève afin de :
– lui faire prendre conscience (de ce dont il a besoin : travail sur l’autonomie, connaissance de ses besoins) ;
– lui fournir plus facilement ce qui marche le mieux.

Des exemples (issus de stagiaires et de membres du yahogroupes gestion-mentale) :

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