Il montre, il indique, il désigne… L’index.
PENSER À CE QUI A ÉTÉ FAIT
Échauffer le cerveau au lieu de vous laisser chauffer les oreilles…
Relire son cours avant de le travailler, c’est… bien. ☺
Vous avez assisté au cours… vous savez donc de quoi il parle. Sa lecture ne vous réserve aucune surprise. Vous pouvez donc croire que vous avez tout compris… et comme vous ne distinguez pas comprendre et mémoriser, vous estimez avoir accompli votre travail d’élève.
Ah, si vous aviez su…
Su quoi ?
Su répondre à telle question de cours ?…
Mais vous l’avez bien lu ce cours, alors, qu’auriez-vous pu faire ? Que pourriez-vous faire ?…
Si vous pensez que la pensée est utile à l’apprentissage, alors… stimulez-la !
Comment ?
Déjà, tout simplement en prenant un moment où vous allez penser à ce qui a été fait en cours. Penser, et non pas lire. Aussi vous commencerez à travailler votre cours le cahier fermé, de tête. Si votre motivation est suffisante, vous pourrez même faire un cahier d’évocation (cf. Intelligence mode d’emploi n°2 et 3).
Une fois ce temps d’évocation accompli, vous pourrez ouvrir votre cahier et faire ce que vous faites d’habitude : lire. Et là, surprise (et donc étonnement et donc projet et donc évocation). Votre pensée se confronte avec la réalité, et vous vous apercevez de votre oubli ou imprécision ou erreur sur telle partie du cours… Quelle chance, vous vous en êtes rendu(e) compte AVANT le contrôle.
Si des questions demeurent (« Ai-je bien écrit mon cours ? », « Ce point ne me semble pas clair. »…), vous pourrez toujours demander à un(e) camarade de classe, au professeur, voire même consulter votre livre.
Oui, le livre, vous savez cette chose qui pèse si lourd dans votre sac parce que justement elle contient des images et des textes sur chacun de vos cours et même davantage…
Il faudra attendre le contrôle pour vérifier que vous avez à la fois « bien » mémorisé et « bien » compris : mais n’est-ce pas un peu tard ?