Jusqu’à aujourd’hui, je considérais l’imagination reproductrice comme une variante du geste de réflexion.
Le travail avec une personne centrée sur le geste de mémorisation me la fait envisager comme un geste d’imagination vécue sous la férule d’un P2 et d’une mémorisation stricte.
En ayant une « imagination reproductrice », je satisfait mon désir de mémorisation et de réflexion avec le P2.
Je respecte le modèle (P2)
Du coup :
1. je pars de ma mémorisation, je m’appuie sur un modèle mémorisé (P2 qui annonce la réflexion, d’où un axe fort mémorisation / réflexion, bois / métal)
2. j’imagine en reproduisant, il y a des variations soit venant de la situation elle-même (préfiguration du geste d’attention), soit venant de moi-même (marque du geste d’imagination : avec ici je crée du neuf)
3. je porte mon attention sur les variations venant de la situation elle-même (comparaison similitude/différence issue de l’action du geste d’imagination)
4.je compare ces variations et le modèle de référence : typiquement un geste de réflexion
5. j’enrichis, je complète, je réorganise, je restructure mon modèle de référence afin d’y intégrer ces variations nouvelles = j’assimile mieux la loi = geste de compréhension
6. j’imagine retrouver à l’avenir ce modèle = geste de mémorisation –> un nouveau cycle commence.
La difficulté :
– le couple bois / métal ne fait pas toujours bon ménage…