Le monde est bien sot, bien aveugle, bien ignorant ; il ne pénètre que les secrets qui l’amusent, qui servent sa méchanceté ; les choses les plus grandes, les plus nobles, il se met la main sur les yeux pour ne pas les voir.
Balzac (1839), Les secrets de la Princesse de Cadignan, Le livre de poche, 1999, p.74
Nous pourrions être attristés de cette citation. Et pourtant ! Si la masse des gens ou leur élite (le monde) ne s’intéresse pas aux choses les plus grandes, les plus nobles, tant mieux ! Cela laisse tout loisir aux chercheurs de vérité de continuer leur quête. Nous trouvons plus facilement les secrets à l’abri des regards indiscrets, dans le silence et la tranquillité. Et lorsque nous voudrons enseigner le monde, nous devrons l’amuser !
La description sociologique de Balzac demeure d’actualité : nous pouvons y trouver les mécanismes comportementaux toujours à l’œuvre à notre époque. Si sa lecture vous est difficile, regardez les adaptations cinématographiques ! Un bon film ne remplace pas un bon livre, mais au moins vous saurez de quoi ça parle. 😉
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Balzac, besoins spirituels, français, HPI, sociologie
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