Pourquoi il faut célébrer


Frédéric Rava-Reny / Anthropologie / anthropologie, énergétique, gestion du stress, gestion du temps, les 5 gestes, méthodologie, MTC, noématique


Pourquoi célébrer une réussite, grande ou petite ? C’est que pour réussir nous avons concentrés nos efforts sur certaines choses et nous en avons laissé d’autres de côté. Cela a engendré un déséquilibre, et célébrer permet de retrouver un équilibre. Voilà l’idée. Je vais la développer avec le double regard phénoménologique, celui de l’énergétique chinoise et celui de la noématique avec les gestes mentaux.

Comment avons-nous fait pour réussir ?

Commençons déjà par savoir comment nous avons fait pour atteindre notre objectif, ce que nous appelons réussir. Pour réussir (à atteindre un objectif), nous avons consenti à certains sacrifices. Nous avons dû calmer les enfants chapardeurs (cf. article à ce sujet), à savoir les différentes séries de besoins, pour concentrer l’énergie sur la réalisation de notre objectif. Nous avons peut-être négocié avec les différents enfants chapardeurs, en leur expliquant que s’ils se tenaient sages le temps du travail nécessaire à l’accomplissement de la tâche, nous nous occuperions d’eux une fois la réussite obtenue (technique de gestion du temps, utilisation rationnelle de l’énergie). Et voilà, nous avons réussi ! Nous pourrions croire que tout va rentrer dans l’ordre naturellement instantanément : c’est faux. Pourquoi le serait-ce ? Nous avons volontairement fourni des efforts sur la durée, en nous opposant à des aspects de notre nature peu enclins à travailler. Nous devons rétablir un équilibre. Comment ? En faisant la fête, en célébrant !

Pourquoi célébrer ?

Pourquoi ? Tentons une explication avec les cinq gestes mentaux élémentaires (définis par Antoine de La Garanderie) et leur correspondance avec les cinq mouvements élémentaires (établie par votre serviteur, c’est-à-dire pour ceux qui ignorent cette expression française, moi !), les uns venant de la gestion mentale/noématique, phénoménologie de l’esprit, les autres venant de l’énergétique chinoise, phénoménologie du corps (correspondance établie par James J. Y. Liu).

Pour réussir, au niveau cognitif/intellectuel, nous avons accompli un certain nombre de gestes mentaux (expression inventée par Alfred Binet), dont tous sont une combinaison des cinq gestes mentaux de base. Et selon l’activité que nous avons menée, nous avons sollicité davantage un des gestes plutôt que les autres. Cela a engendré, temporairement, un déséquilibre. Nous pouvons rééquilibrer l’activité mentale de trois grandes façons : par une activité mentale, affective ou corporelle. Puisque le champ mental est épuisé de son effort, regardons les autres.

Des raisons de l’énergétique de célébrer

Faisons l’analogie classique en médecine chinoise entre le travail accompli et la femme parturiente (qui vient d’accoucher). Son ventre gros est devenu vide, et son énergie à son sommet avec les hormones au plus haut niveau s’effondre. Que fait-on ? On commence par couper le cordon : métal-réflexion, puis on passe à d’autres opérations. Puis vient le moment de la célébration, où nous allons retrouver les cinq mouvements éléments, improprement traduits par éléments : métal, eau, bois, terre, feu.

  1. Il y a un discours : P2-métal-réflexion.
  2. Il y a un toast, où on lève son verre d’abord, eau-compréhension.
  3. Puis on mange quelque chose de gras, bois-mémorisation.
  4. On se rassemble autour de la personne, terre-attention.
  5. Et on applaudit, feu-imagination. Les applaudissements servent à diffuser l’énergie à l’ensemble des personnes présentes, ce qui permet aux spectateurs de donner de leur énergie aux acteurs.

Nous retrouvons le cycle métal → eau → bois → terre → feu, utilisé dans la pratique de fin de cours nettoyer et expulser.

Avec les gestes mentaux

Transposé dans les cinq gestes mentaux de base : voilà, nous avons réussi notre tâche, que se passe-t-il maintenant ?

  1. Nous devons réfléchir, faire appel à une loi que nous suivrons, pour dire que c’est terminé (aspect tranchant du métal) et que nous devons passer à autre chose.
  2. Nous intégrons cette nouvelle donnée (notre réussite), elle fait désormais partie de notre vie, nous lui accordons une place dans notre histoire, nous tissons des liens avec l’ensemble de notre être, en un mot, nous la comprenons.
  3. Grâce à cette réussite, nous revisitons une partie de notre passé pour l’alimenter des apports de ces nouveaux éléments, et nous nous projetons avec elle dans l’avenir : ce double mouvement de nourrir les racines et déployer les branches est celui de la mémorisation, qui puise dans le passé pour s’élancer dans le futur.
  4. Puis nous nous recentrons. Nous rassemblons nos esprits pour voir où nous en sommes. Nous allons être attentionnés aux différents aspects de notre être, notre réussite a fait de nous quelqu’un de neuf, aussi nous sommes attentifs à notre environnement. Nous faisons attention.
  5. Prêt à accueillir cette nouveauté, nous sommes partis pour créer une nouvelle vie : c’est imaginer.

Voici passé le temps des explications.
Avec ou sans champagne, il suffit de marquer le coup, de sortir de la routine, en un mot, de célébrer !



• Vous pouvez retrouver l’auteur de cet article sur son site :
Réussir à vivre autrement.


Rubrique :

Anthropologie

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anthropologie, énergétique, gestion du stress, gestion du temps, les 5 gestes, méthodologie, MTC, noématique


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