Collégiens, lycéens, étudiants, tout élève sérieux prend des notes. Mais pourquoi faire ? Et que faire de ses notes pour améliorer son travail ?
Utilisons les cinq gestes mentaux pour nous éclairer sur le sujet. Pour ceux qui aiment les références :
- le psychologue Alfred Binet créa la dénomination « geste mental » en 1903 ;
- feu mon professeur et ami le philosophe Antoine de La Garanderie trouvait en 1987 que toute activité mentale est une combinaison de cinq gestes mentaux fondamentaux ;
- je découvrais en 2011 la structure reliant ces cinq gestes : attention, réflexion, compréhension, mémorisation, imagination.
On commence par prendre des notes pour aider l’attention
Lorsque vous suivez un cours, vous serez plus attentifs en prenant des notes que si vous n’en prenez pas.
La prise de notes aide la fabrication de souvenirs.
Certains peuvent même jeter leurs notes car elles ne leur a servi qu’à être plus attentifs sur l’instant. Ils n’écrivaient (ou dessinaient, photographiaient, filmaient, etc.) que pour fixer leur attention.
Hélas, l’école sollicite souvent deux sens et oublie les autres. Pire, elle oublie de montrer que chaque notion peut se voir, s’écrire et se parler : c’est ce que j’ai appelé les trois registres. Vous pouvez donc prévoir pour chaque notion comment on la voit, comment on l’écrit et comment on la parle. Par exemple on peut voir un oiseau, ça s’écrit « oiseau » et ça s’entend « ouah-zo ». La même chose existe en maths, si vous ignorez comment, venez me voir !
Donc, vous voyez, déjà, rien qu’avec le son et l’image, on oublie souvent au moins un des deux. Vous gagnerez en attention avec deux sens !
Mais vous en avez trois autres ! Pour chaque notion, cherchez comment on pourrait la toucher, la sentir et la goûter. J’ai nommé cela la déclinaison sensorielle. Si vous utilisez vos cinq sens, forcément, votre attention sera meilleure !
Quittons la salle de classe et retrouvons-nous chez vous, au moment de travailler ou de poursuivre le travail.