Le génie, ça se cultive (1) – Newton, Kepler

Notre « société du spectacle » aime croire aux hommes dont le génie serait sans effort aucun : ils désireraient et ils obtiendraient. La nature se plierait à leurs désirs et ils obtiendraient des fruits sans fournir le labeur préalable.

Interrogeons donc ces génies, comme Newton (grâce à lui on lance des fusées avec les satellites pour nos téléphones portables…) ou Kepler (grâce à ses calculs on peut envoyer un texto !).

« On demandait à NEWTON comment il avait fait pour découvrir le système du monde ; il répondit : EN Y PENSANT TOUJOURS.

KEPLER a découvert la loi des révolutions en y pensant et en calculant pendant 17 ans. »

(Histoire de l’astronomie au dix-huitième siècle, Jean Baptiste Joseph Delambre, p.365 , Paris, 1827)

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