Les saisons et l’imaginaire comme source de convention

Toujours avec les portes 1,2,3 et 4…

Liées à un espace (les points cardinaux), elles sont liées aussi à un temps (les 4 saisons).

De l’hiver P1 on passe au printemps  P3 pour aller à l’été P4 et finir en automne P2 avant de recommencer.

Le cycle des saisons donne ainsi :

1. un appui de départ sur la concrétitude, on observe le réel sous son aspect concret (porte 1 – P1)

2. une mise en lien logique (porte 3 – P3)

3. prolongée par une mise en lien inédite : prolongement de la logique, hypothèses… qui aboutissent à la création d’un nouvelle convention, de nouveau code

4. ce qui représente la dernière étape du cycle saisonnier : disposant de ce nouveau code, nous observons encore autrement la réalité et le cycle recommence.

Je rencontre un animal inconnu, je l’observe sous son aspect réel : P1.

J’établis des liens logiques, dans mon exemple, d’analogie : ça ressemble à un cheval de trait, dont hippo et ça vit au bord du fleuve : potame. P3

Je prolonge avec un lien original : cet animal est donc un cheval du fleuve. P4

Je termine par l’apparition d’un nouveau code : nommons-le hippopotame. P2

On trouve également une liaison avec l’idée selon laquelle c’est l’imaginaire qui prime sur le code.

Cf. travaux sur la mythodologie de Gilbert Durand, dont parlait Michèle Verneyre notamment.

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