Lorsque le langage perd de sa clarté, la violence de l’incompréhension s’installe.
Nous savions déjà en gestion mentale l’importance de sous-titrer les « symboles » car leur compréhension n’est pas univoque ou universelle.
Lorsque Georges Charles souligna la même dérive sur les signes d’interdiction, cela me donna envie de les regarder de plus près.
Voici ce que j’ai pu observé. Je les soumets à votre sagacité.
Mais que veulent dire tous ces panneaux, vus au musée d’Orsay à Paris ?…
Le premier en haut à gauche, sans doute, ne pas laisser ses sacs à dos sur le passage. Il faut penser aux autres quand même !
Le second, en haut à droite, qu’il est interdit de lever le doigt. C’est un musée, il faut se taire.
Le troisième, au milieu à gauche, indique que dans ce temple de l’art français, la malbouffe n’a pas droit de cité. Des sandwichs jambon-beurre et du pinard bien de chez nous sont en vente à la buvette.
Le quatrième, au milieu à droite, que c’est une zone sans wifi. Les tableaux sont sans doute électro hyper sensibles.
Le cinquième, en bas à droite, que les appareils photo de la même époque que les toiles, avec flash au phosphore, sont interdits.
Le sixième, en bas à gauche, que les détecteurs de métaux sont interdits, sauf pour le service déminage en cas d’alerte à un attentat terroriste.
Voilà, cela me semble clair, non ?…
Vous verriez ça autrement ?…
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détournement, humour, interdiction, niveau dessin, niveau schéma, P2, production graphique
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Alors, pour le premier, il est interdit d’avoir un chevalet, il est interdit de lever le doigt pour le deuxième, il est interdit d’aimer MacDo, il est interdit de faire des vagues, il est interdit de faire une étoile à douze branches, il est interdit d’avoir une loupe rectangulaire… Qui dit mieux ?…