Agir, voilà le secret.
On ne peut pas aider quelqu’un qui n’agit pas.
On peut aider quelqu’un qui agit : on peut lui donner des indications sur comment bien accomplir l’action, rectifier les erreurs, panser ses blessures…
Mais celui qui attend que tout se passe ne verra qu’une chose, c’est que tout se passe sans lui. Même sa place de témoin lui sera refusée puisqu’il l’a abandonnée pour n’être que spectateur passif du monde qui vit (lui) autour de lui.
La peur de commettre une erreur nous tétanise.
Mais que risquons-nous ?…
De nous tromper, de ne pas avoir su trouver l’unique et excellente bonne réponse ?…
Mais y a-t-il une bonne réponse ? une bonne façon ?
Si oui, que dois-je faire pour l’obtenir ? Et là aussi, il faut agir. Je donne ma réponse, on me corrige (le on peut être la réalité) et je progresse.
Si non, alors soit il y en a plusieurs, soit il y en a aucune.
Si aucune bonne réponse n’existe, je ne risque rien à avancer la mienne.
Si plusieurs bonnes réponses existent, cela augmente mes chances que la mienne en fasse partie.
Dans les deux cas j’agis.
Que nous nous abstenions d’agir lorsque notre survie est menacée, soit.
Quand un 35 tonnes roule à fond de train sur la route que je veux traverser, je vais m’abstenir de la traverser si je doute d’en avoir le temps. Je vais attendre et ensuite agir en traversant la route. Mais jamais juste me contenter d’attendre.
La plupart du temps, notre survie n’est pas menacée.
Nos illusions, oui.
Mais perdre nos illusions ne nous tue pas, cela nous blesse.
Cela nous fait mal et nous laisse croire que nous sommes BGM (bêtes, gros et moches).
Pourtant perdre nos illusions nous invite à contacter la réalité où nous sommes plus beaux, plus grands, plus musclés que nous pensions (l’autre BGM : beau, grand, musclé).
Le secret de l’action réside dans l’action.
Comme le disait déjà WANG Yangming au 15ème siècle : « Agir est facile. » et « Dans le doute, agis. »
Alors… agissez !
Et comme le dit la sagesse du rap : vas-y, je sais que tu le peux !
Pour ceux qui aiment les liens vers la théorie :
> Plaisir de connaître – Bonheur d’être, d’Antoine de La Garanderie, chapitre 3 : « Le plaisir d’acte et le plaisir d’état »
> Apprendre sans peur, du même auteur.