Pour mieux dormir (en temps et en qualité), vous pouvez agir en :
1 – essayant de vous donner un temps de sommeil suffisant (déterminer votre temps de sommeil idéal) ;
2 – étant plus conscient de votre alimentation (quantité et qualité : ni trop ni n’importe quoi) ;
3 – modifiant l’heure de coucher (à vous de trouver celle qui vous va le mieux) ;
4 – essayant de s’endormir avec un esprit serein.
1. Le temps de sommeil idéal
Pour le connaître, profitez d’un week-end ou de vacances ou vous pouvez dormir aussi longtemps que votre corps a besoin. Notez cette durée !
C’est celle dont vous avez besoin.
Le temps de sommeil varie d’une personne à l’autre.
2. a. La qualité de votre alimentation
Prenons un exemple extrême : vous avez mangé de la nourriture pas trop fraîche, vous n’allez pas passez une bonne nuit !
Il semblerait que les végétariens dorment moins car la viande serait plus longue à digérer (sur les temps de digestion, cf. les travaux du Dr Kousmine).
Sur le lien entre qualité du sommeil et alimentation, je vous livre des extraits d’une conversation entre Alfred Tomatis et Alain Saury, selon qui certaines personnes mangeraient pour diminuer leur angoisse car la digestion étant si difficile, on s’épuise à mal digérer limitant ainsi de penser et évitant par la même occasion « les moments de face à face avec les problèmes de la vie ».
Lorsque le tube digestif doit faire face à une digestion difficile, de plusieurs heures, due à l’absorption d’un repas mal composé […] le cerveau doit faire un effort pour envoyer le courant nécessaire à la digestion. Pendant tout ce temps, l’être digérant ne pense plus. Il n’a plus d’angoisse. Les gens mangent pour diminuer leur angoisse. Ils s’épuisent à mal digérer et évitent ainsi les moments de face à face avec les problèmes de la vie.
Alfred Tomatis, Guitare et musique, chanson, poésie, 1974, cité in Régénération par le jeûne, p. 38, Dangles, 1978.
Et dans la conversation, Alain Saury lance cette phrase admirable.
Animés par la crainte de réfléchir, ils fuient la réflexion.
Alain Saury, ibid.
Ce que confirme Tomatis.
Oui, et alors les réactions psychosomatiques deviennent insensées. Lorsque son intestin est plein, replet, comblé, l’homme reçoit bien sûr des sensations proprioceptives qui sont intégrées au niveau thalamique mais qui sont toujours mal traduites ; plus l’intestin est plein, plus on a l’impression d’avoir faim, mais il s’agit là d’une fausse faim qui correspond à une insatisfaction, à une gêne viscérale qui provient du fait que le malheureux organisme finit par se vider par réplétion et non plus par mécanique digestive.
Alfred Tomatis, ibid.
Le lien entre pensée et alimentation a visiblement intéressé aussi le philosophe Nietzsche.
2. b. et de la quantité votre alimentation
Si vous avez fait bombance à vous remplir la panse, vous allez moins bien dormir, c’est sûr, tout le monde en a fait l’expérience !
3. L’heure à laquelle vous vous couchez
En se couchant plus tôt, il semblerait que l’on ait besoin de moins d’heures de sommeil : essayez, vous verrez. « Les heures avant minuit comptent double. »
Lorsque l’alimentation est capable de nourrir essentiellement par le vie qu’elle porte, le sommeil se raccourcit considérablement car il devient réellement un repos. Nos grand-mères avaient raison : « les heures avant minuit comptent double », et se coucher à 8 heures du soir permet effectivement de se lever à 1 h du matin si l’on est adulte… les enfants jusqu’à la fin de la croissance ont besoin de plus de repos.
Alain Saury, ibid., p. 100
4. a. De votre état de santé physique…
C’est un truisme : vous dormez mieux quand vous êtes en forme, évidemment !…
4.b. …et de votre état de santé psychique (de votre état d’esprit)
Si vous êtes préoccupé(e), que vous ruminez un problème, c’est sûr, vous dormirez moins bien.
D’une façon générale d’ailleurs, comme pendant le sommeil votre cerveau exécute un grand nombre de tâches, dont les tâches de fond, plus vous aurez l’esprit libre, mieux vous dormirez.
Et la meilleure façon d’avoir l’esprit libre, c’est de faire ce que nous avons à faire ! De donner ce que nous avons à donner. Et plus dur, de recevoir ce que nous avons à recevoir.
Aussi, même si vous croyez que cela ne vous touche pas de ne pas faire votre rédaction qu’il faut rendre dans trois jours, votre cerveau, lui, y pense… et dépense de l’énergie pour ça (alors que vous pourriez libérer cette énergie pour faire tellement d’autres choses plus intéressantes).
Du coup, vous dormez moins bien, même si vous n’en avez pas conscience.
Une méthode efficace : ce que vous avez à faire, faites le maintenant !
Vous dormirez alors de ce que l’on appelle le « sommeil du juste » !
Pensez bien que si notre langue a gardé une expression comme ça, c’est que cela correspond à quelque chose !
Pendant le sommeil, le cerveau se livre à de nombreuses activités. Parmi elles, la fabrication des rêves !
Vous pouvez vous servir de vos rêves pour vous aidez à faire plein de choses (comme résoudre un certain nombre de problèmes).
Si cela vous intéresse, allez voir ce qui est écrit sur les rêves.
Deux exercices simples peuvent vous éviter de péter les plombs en vous déstressant :
– le palming : faites-en avant d’aller vous coucher ;
– la concentration sur la respiration ou d’autres exercices de concentration.
Le palming, c’est s’asseoir à une table, les coudes sur la table, les yeux fermés, vous mettez les pommes de vos mains sur vos sinus inférieurs, les doigts sur les sourcils : il ne faut pas appuyer sur les yeux. Vos yeux sont donc dans le noir : ça les repose ! Pensez à des choses agréables, ou à rien si vous y arrivez !
Faites ça pendant quelques minutes.
La concentration sur la respiration : vous vous asseyez, le dos bien vertical, et vous centrez votre attention sur votre respiration : c’est-à-dire essayez d’être conscient de quand vous expirez et quand vous inspirez. Inévitablement, des idées vous traverseront l’esprit : laissez les passer, comme un oiseau qui traverse le ciel de votre conscience, n’essayez ni de les chasser, ni de les retenir. Revenez sur votre respiration : j’inspire, j’expire, j’inspire…
Faites ça pendant quelques minutes.
D’autres concentrations :
– sur un mot ou une phrase que vous vous répétez mentalement ou que vous voyez mentalement : choisissez un mot agréable et positif.
Au lieu de vous centrer sur la respiration, vous vous centrez sur ce mot.
Pour votre culture personnelle, des Chrétiens utilisent le mot « Maranatha », des Hindous ou des Bouddhistes le mot « Om ».
Comme dans tout exercice de concentration, des idées vous traverseront l’esprit : laissez-les ! (lire au-dessus sur la concentration sur la respiration).
– sur une image :
Au lieu de vous centrer sur la respiration, vous choisissez une image agréable et positive, que vous essayez de revoir mentalement.
Pour votre culture personnelle, les Tibétains utilisent des images de leurs divinités.
Vous pouvez choisir un tableau, une photo, quelque chose de calme, d’agréable, que vous aimez bien. Je connais certaines personnes qui font ça avec une fleur.
Personnellement, je me suis amusé pendant plusieurs semaines à évoquer (faire exister dans ma tête) des figures géométriques simples que je faisais défiler. J’évoquais un carré, un triangle, un disque… Un de mes amis a adopté cet exercice qu’il trouvait très amusant.
Voilà, c’est la fin de cette page incomplète : merci de me faire part de vos idées, expériences, commentaires…
Rajout :
pourquoi est-ce nécessaire de donner le sommeil nécessaire à son organisme ?
Au niveau du cerveau, le manque de sommeil fera que le cerveau reptilien (l’archi-cortex) bloquera l’arrivée d’informations…
Si vous ne dormez pas assez, vous… dormirez en cours ! Au propre ou au figuré !
(pour en savoir davantage sur le reptilien, se reporter à la présentation des trois étage du cerveau)
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