Par quoi commencer ?

Comment débuter un cours ? Quelles directives donner en tant qu’enseignant, ou se donner en tant qu’apprenant ?
Cela dépend de nombreux facteurs :

  • au niveau cognitif, des 32 noèmes (les éléments de base de la pensée),
  • au niveau affectif, des six sous-personnalités décrites par la Process Communication,
  • au niveau corporel, des contractions résiduelles dans l’organisme,

pour ne citer que ces trois séries de pistes car il y en a bien d’autres !

Regardons par le trou de la serrure des quatre portes, les quatre paramètres P1, P2, P3, P4 (en énergétique, les quatre orients : tortue, tigre, dragon, phénix).

  • Pour solliciter le P1, commencer par un exercice, une expérience, un exemple (les trois ex), peut être efficace. C’est du concret.
  • Pour convoquer le P2, commencer par une définition, une loi, une généralité, fonctionne souvent. C’est faire appel à une norme.
  • Pour sortir la boîte à outils du P3, commencer par une présentation logique, en utilisant par exemple la méthode COSA ou une des dix articulations logiques de base. C’est faire appel à des liens partagés par la raison.
  • Pour s’amuser avec le P4, commencer par une métaphore, un trait d’humour, un jeu. C’est faire appel à des liens personnels.
    Les rebelles, désormais renommés énergiseurs, de la Process Comm, adorent comment par un moment de détente, comme les créatifs, les orignaux, les imaginatifs, les tendances feu, etc. selon les grilles de lecture.

La difficulté, c’est que l’approche ludique stimule ceux qui entrent par le P4 dans l’activité, mais tape sur les nerfs de ceux qui aiment la logique rigoureuse comme un mécanisme métallique d’horlogerie. C’est ainsi : la classe apporte une force, celle de la diversité des approches. Nous ne pouvons pas nourrir tout le monde en même temps mais au fur et à mesure, et pas toujours dans le même ordre. Nous pouvons énoncer ce que nous allons faire : aujourd’hui, nous allons commencer par du concret, ou du droit, ou de la logique, ou de la métaphore.

Ah oui, comme certains m’ont aussi demandé pourquoi je parlais de métaphore quand eux parlent d’imaginaire, c’est que l’imaginaire permet de voir l’aspect métaphorique de l’existence. Il n’y a pas de contradictions de fond.

Et quand on est élève ?… Eh bien, nous pouvons nous donner, à nous-même, ce dont nous avons besoin. À nous de trouver un exemple, une étiquette, une évidence, une rêverie. C’est cela aussi travailler. C’est cela surtout : stimuler sa pensée en tout !

Et c’est pour cette raison que pour commencer une activité, nous commençons toujours par convoquer et accueillir les souvenirs (mentaux, affectifs, corporels) en lien avec cette activité, et lorsque nous terminons une activité, nous fabriquons des souvenirs de ce que nous venons de vivre et/ou en vérifions la qualité.
Alternance comme une respiration entre extérieur et intérieur.
Bonne rentrée 😉


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Réussir à vivre autrement.


Rubrique :

Gestion de classe

Étiquettes :

gestion de classe, gestion mentale, méthode COSA, méthodologie, P1, P2, P3, P4, parentalité, pratique de l’index, pratique du petit doigt


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